Depuis l'ultime bataille contre le Seigneur des Ténèbres de 1998, l'école de sorcellerie Poudlard s'est efforcée de rebâtir ses enceintes sur de nouvelles bases, imposant du haut de ses tours sacrées des lueurs d'espoirs et de festivités quant à la vie offerte à la nouvelle génération d'élèves par l'hardiesse et la ténacité des anciens. Néanmoins, l'image projetée par la majestueuse école n'est qu'un subtile subterfuge voilant tout le malheur qui s'abat une nouvelle fois sur le château.

Cette journée printanière de 1998 a damné pour chacun d'entre nous au moins un de nos proches ; parent, oncle, cousin ont été atrophiés de notre univers à tout jamais, indéniablement. De nombreux mages ont dépéri dans les murs de ce bâtiment maudit, qu'ils se soient positionnés du côté du Mal comme celui du Bien. C'est ainsi qu'émerge une génération endeuillée et révolutionnaire qui s'efforce de se forger une place en arpentant les couloirs tels leurs aïeuls plusieurs années précédemment, un désir de vengeance et un profond sentiment d'amertume croissant en eux inévitablement. L'euphorie créée par l'utopie du terrassement de Lord Voldemort n'a engendrée qu'une vague d'extase éphémère chez les plus vieux, et c'est un tout nouveau combat que doivent mener les nouveaux.

Des groupes se forment à Poudlard, tout le monde le sait, en ignorant toutefois l'idéologie de chacun. L'individualisme règne, la méfiance et le secret demeurent les chefs d'orchestre des agissements. Certaines unions naissent, mais la menace des coups bas est plus imminente que jamais. Amitié et trahison tourmentent les élèves, avides de punir ceux qui leur font du mal depuis leur naissance, en ayant amputé à leur vie des membres chers.

Ainsi, tout comme l'école de sorcellerie, les apprentis-sorciers arborent leur masque, proche ou non de leur véritable personnalité, métamorphosant de par ce fait les va-et-vients dans les couloirs en une bien funèbre mascarade.

CONTEXTE ÉCRIT PAR JAMES S. POTTER
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La confiance. Tout le monde avait confiance en lui. En celui qui avait résisté à tout. Au pire. A l'Avada Kedavra. Mais qu'en est-il de cette confiance ? Elle n'est plus. Tout comme Harry Potter. Mort. Mort pourquoi ? Pour qui ? Pour vous, pour eux. Pour Hogwarts. Pour le monde des sorciers ! Pour des personnes qu'il ne connaissait même pas et qu'il ne connaîtra jamais. Du courage ? Non. Quoi qu'on en dise, ce n'était pas du courage. Je n'irais pas jusqu'à dire que c'était de la lâcheté. Non, ce n'était que de la lâcheté. En quoi ? Mhm. Vous croyez franchement qu'il a tenu tête à Vous-Savez-Qui ? Bien sûr que non ! Ne vous faîtes pas d'illusions. Et pourtant, c'est cette version qui sera racontée. « Harry Potter. Si loyal et courageux. Un pur Gryffindor dans l'âme. Mort au combat, mort pour l'avenir des sorciers, mort en tenant tête à Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom. » Aha. La bonne blague. Mais bon, qu'y peut-on ? Laissons les idolâtrer le si beau, le si magnifique Potter. Le si pathétique. BREF. Un monde sans Harry Potter ? Est-ce envisageable ? Non, bien sûr. Sa mort anéantit beaucoup de personne, ses amis, comme ses ennemis. Oh non, Drago Malfoy ne fut pas tellement attristé... Mais Severus Snape, si. Lui qui, malgré les apparences, avait jurer de le protéger pour les beaux yeux de Lily Evans, avait failli. Il avait échoué. Quelle honte, pour lui en tout cas. Il jura de se venger. Dumbledore, ayant confiance en lui, « s'enfuit » en quête d'information pour faire tomber Voldemort. Snape prit le contrôle d'Hogwarts pendant que Voldemort prenait le contrôle du monde des sorciers. Aha. Ron, Ginny, Hermione, Neville & Luna sans Harry ? C'est bien sûr, inimaginable. Alors que le château sombrait peu à peu dans le néant, la chère Hermione eut une illumination. Remonter dans le temps pour sauver Harry. Seulement, il y eu une euh.. légère erreur dans la date et ils remontèrent tous au temps des Maraudeurs, soit 20 ans auparavant, au temps des parents d'Harry, de Severus etc... Sous une nouvelle identité bien sûr. Nouvelle identité fournie pas leur directeur bien aimé, Albus Dumbledore. Car oui, Hermione s'était empressée de le contacter pour le mettre au courant de ce qu'il se passait... Que va-t-il se passer ?